L'essentiel de l'actualité militaire


Exposé guerre moderne







L'essentiel des liens militaires


Documents militaires


Toutes les dates des ER


Cliquez ici pour soutenir CheckPoint!


Toutes les unités actuellement en action


Le Swiss Army Theme pour Windows 95


Webring Armée suisse

La présence accrue de femmes dans les formations de combat suscite toujours la polémique

4 mai 2003

Pilote féminin de l'US Air ForceL

a mort d'un soldat féminin et la capture de deux autres en Irak ont suscité l'intérêt sur ce qui constitue une question controversée aussi bien aux Etats-Unis qu'en Israël : le déploiement des femmes sur le champ de bataille.

Le regard terrifié de la prisonnière de guerre Shoshana Johnson, le sauvetage audacieux de Jessica Lynch et le cercueil drapé de Lori Piestewa seront certainement les images parmi les plus fascinantes de la guerre en Irak. Toutes trois étaient incorporées à la 507e compagnie de maintenance de l'US Army, qui avait été prise en embuscade au sud du pays quelques jours après le début de la guerre.


«... Jamais autant de femmes n'ont participé à une campagne militaire, et elles constituent aujourd'hui le 16% des Forces armées US. »


Johnson, une mère célibataire venant d'El Paso au Texas, a été capturée et exposée à la télévision irakienne. Lynch, qui a été blessée durant la même attaque, a été extraite d'un hôpital irakien sur un brancard lors d'une opération spéciale dangereuse. Piestewa, autre mère célibataire, était l'une des neuf soldats tués et peut-être exécutés par les Irakiens dans cette embuscade.

Les histoires de ces trois femmes – dont l'une d'entre elles a continué à tirer sur l'ennemi jusqu'à ce que ses munitions soient épuisées – a mis en évidence l'une des facettes de ce conflit : jamais autant de femmes n'ont participé à une campagne militaire américaine. Dans la dernière guerre avec l'Irak, plus de 40'000 femmes américaines ont servi dans le Golfe – à une époque où les femmes constituaient 12% des Forces armées US. Aujourd'hui, elles en représentent le 16%, et l'opération actuelle en Irak est la plus grande campagne depuis lors.

Cependant, Israël est toujours le seul pays au monde dans lequel les femmes sont assujetties au service militaire obligatoire. Quelles leçons peuvent être tirées de l'expérience israélienne ? Est-ce que les femmes peuvent – et doivent – être engagées dans les Forces armées ? Qui sont les gagnants et les perdants lorsque les rangs s'ouvrent aux femmes ? Les réponses ne sont pas aussi évidentes qu'elles pourraient le sembler.



Le mirage des femmes combattantes

Venons en d'abord aux faits. La réputation qu'à Israël de produire des guerriers féminins est largement exagérée. Malgré la conscription universelle, les femmes ne représentent que 32% que "l'armée du peuple". Ceci parce que les Forces de défense d'Israël (FDI) libèrent automatiquement toute femme qui refuse de servir pour toute une variété de raisons, dont les plus communes sont qu'elles sont religieuses ou mariées.

Soldats féminins britanniques en patrouille à Bassorah

Les femmes servent également pendant une période plus courte que les hommes, et elles sont à quelques exceptions près exemptées du service dans la réserve. Le rapport du Contrôleur de l'Etat 2001-02 a montré que 95% des femmes terminant l'instruction de base n'avaient pas les qualifications minimales pour remplir des fonctions de garde armée.

"En effet, la majorité des soldats féminins ont des postes traditionnellement 'féminins', dont au moins 30% sont des tâches administratives et de secrétariat. Les autres rôles militaires des femmes – comme par exemple les travailleuses sociales, les infirmières ou les enseignantes – reflètent les professions féminines sur la marché du travail israélien et sont basés sur la perception des femmes comme gardiennes", écrit la sociologue Orna Sasson-Levy de l'Université Hébraïque de Jérusalem, qui a rédigé un thèse de doctorat sur les femmes dans les fonctions de combat au sein des FDI.


«... Les femmes, tout en aspirant à une ascension dans l'armée, ont également adopté les stéréotypes négatifs sur les femmes en général. »


De fait, les femmes ont trouvé dans les deux dernières décennies un éventail sans cesse élargi d'options disponibles dans l'armée. Elles enseignent aux soldats masculins comme faire fonctionner un char de combat. Elles engagent des batteries antiaériennes. Il y a même quelques pilotes de combat et au moins un commando marine qui sont des femmes. Mais au-delà de tous les discours fracassants sur les femmes combattantes d'Israël, celles-ci n'occupent aujourd'hui que 1% des fonctions de combat actives des FDI. Et ceci à l'aube d'une loi votée voici 3 ans qui permet aux femmes de se porter volontaires pour ces fonctions.

Les unités engagées dans des combats directs, comme l'infanterie ou le corps des blindés, restent inaccessibles aux femmes. Quelques unes sont autorisées à servir au sein d'une unité d'infanterie dans l'Arava, parce qu'il s'agit d'une frontière considérée comme paisible [il s'agit de la frontière sud dans le secteur d'Eilat, note du traducteur]. La politique officielle des FDI est de garder les femmes hors de la ligne de front, et hors du combat direct.

En cela, les FDI ne diffèrent pas des Etats-Unis. Les options pour les femmes dans l'armée y ont également augmenté largement durant la dernière décennie, particulièrement lorsque le Congrès en 1994 a levé les restrictions sur leur emploi dans l'aviation de combat et sur les navires de surface. Mais l'US Army continue également à interdire aux femmes le combat terrestre direct, et donc à les écarter de l'infanterie, des blindés et des forces spéciales, alors que les sous-marins ne leur sont pas non plus accessibles. Johnson, Lynch et Piestewa faisaient partie d'une unité de maintenance qui n'était pas entraînée pour le combat au front – et qui n'était pas censée l'être.



Résistance à l'intégration

Il existe toutefois un secteur dans lequel les femmes israéliennes, à la différence de leurs homologues presque partout dans le monde, sont engagés dans des combats terrestres directs : la police des frontières. Le long de la Ligne Verte, et dans les enclaves palestiniennes de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, elles sont impliquées dans des embuscades, des barricades, des surveillances et des patrouilles.

Elles participent pleinement aux batailles contre le terrorisme – une réalité révélée au public de manière poignante lorsque le caporal Hani Abramov, une policière des frontières de 19 ans, fut grièvement blessée par un mitraillage en juillet 2001 alors qu'elle patrouillait au nord-ouest de Tulkarem.

La police des frontières, connue pour être un bastion particulièrement machiste, a ouvert ses portes aux femmes en 1995 – largement à l'initiative de son chef iconoclaste, Yisrael Sadan. "Vous pouvez m'appeler un féministe ardent", explique Sadan, qui est aujourd'hui maire de Hadera. "Je crois simplement que les femmes peuvent faire tout ce que font les hommes sur le champ de bataille."

Soldats féminins israéliens durant un enterrement

Sadan admet qu'il avait également une raison pratique pour offrir la force aux femmes : une pénurie d'effectifs. Les fonctionnaires militaires ont proposé plusieurs solutions, y compris la réaffectation de la police régulière et des soldats des FDI à la police des frontières. Mais Sadan s'est opposé à ces plans, et a suggéré à la place l'idée alors révolutionnaire d'intégrer les femmes.

La proposition suscita l'opposition véhémente de la plupart des chefs supérieurs de la police et de l'armée, se rappelle Sadan. Initialement, les FDI ne voulaient pas laisser les femmes s'entraîner à la base où la police des frontières procédait à une partie de la formation de ses officiers. L'armée refusa également de déployer des policières des frontières en Judée et Samarie ainsi qu'à Gaza. Mais finalement, les FDI ont renoncé à leur opposition initiale à ces deux dispositions et les vues de Sadan ont prévalu.


«... Virtuellement chaque fois qu'une branche des Forces armées israéliennes a ouvert ses rangs aux femmes, il y a eu une profonde résistance interne au changement. »


Virtuellement chaque fois qu'une branche des Forces armées israéliennes a ouvert ses rangs aux femmes, il y a eu une profonde résistance interne au changement, note le brigadier-général de réserve Hedva Almog, qui a commandé le Corps féminin des FDI entre 1987 et 1991.

Almog se rappelle l'époque où l'armée commença à former ses femmes comme instructeurs sur chars et d'autres unités combattantes dans les années 80. Les femmes enseignaient dans les salles de classe, mais ne prenaient pas part aux batailles. "La réaction initiale des officiers fut le ressentiment et l'étonnement. 'Comment ? Les femmes vont nous instruire ?' Nous sommes allés de l'avant malgré leurs objections, et il n'a pas fallu longtemps pour les officiers ne veulent plus que des instructeurs féminins", déclare Almog. 



Les trois raisons du rejet

Dans de nombreux cas, il a fallu une décision de la Haute Cour ou une loi de la Knesset pour forcer les FDI à ouvrir leurs rangs – comme le cas marquant d'Alice Miller en 1994, qui a contraint les Forces aériennes à accepter des femmes qualifiées dans son cours de formation pour pilote. La menace d'une poursuite judiciaire a également forcé la marine à ouvrir son programme de commandos aux femmes, souligne Almog, qui par la suite est devenue la présidente de l'organisation féminine Naamat.

Il existe trois raisons couramment avancées pour exclure les femmes des différentes branches des armées. La première raison est la suivante : leur présence susciterait des tensions sexuelles dans les casernes. "Il y a des tensions sexuelles à la banque et au supermarché", rétorque Almog. 

Soldats féminins israéliens à l'instruction

L'intégration de 250 femmes dans la police des frontières jusqu'alors exclusivement masculine a provoqué des cas isolés d'exploitation de femmes par leurs commandants, déclare Sadan. Ces cas ont été traités avec sévérité, dit-il, aboutissant plusieurs fois à l'expulsion des commandants de la force. "Dans l'ensemble, j'ai trouvé que les hommes et les femmes peuvent coopérer, et que les hommes respectent l'intimité des femmes. Tous laissent celle-ci hors du service. On s'y habitue. A mon avis, cette crainte est largement exagérée", affirme Sadan, en notant également que les hommes et les femmes de la police des frontières ont des quartiers séparés. 

La seconde raison porte sur le sort des femmes prises en otage : la peur du viol par l'ennemi est une menace persistante et obsédante. Dans la dernière Guerre du Golfe, une militaire américaine capturée par les Irakiens à affirmé avoir subi les attouchements d'un garde. Mais les hommes, eux aussi, sont fréquemment violés et torturés en captivité. "Quiconque doute que les hommes souffrent autant en captivité devrait simplement parler avec certains des soldats détenus par les Syriens", souligne Almog, en relevant que nombre d'entre eux n'ont jamais pleinement récupéré de leurs épreuves.


«... L'armée elle-même est également ambivalente quant à l'ouverture de ses rangs aux femmes: elle désire augmenter son personnel, mais elle reste une institution chauvine. »


Peu après l'intégration des femmes dans la police des frontières, un ministre a été interrogé lors d'une conférence de presse sur ce qui arriverait si l'une des femmes était blessée ou tuée par des terroristes. Sadan, qui était également présent, s'est exclamé : "quelle différence cela ferait-il si c'est un homme ou une femme ?" Aujourd'hui, il ajoute : "Nous les pleurons tous deux autant et les considérerions comme des gens ayant donné leurs vies pour leur pays." En fait, la blessure de la policière des frontières Hani Abramov, voici 2 ans, a suscité davantage de respect que de critiques dans le public.

La troisième raison affirme que les femmes sont physiquement plus faibles. C'est un argument plus difficile à rejeter. La dernière commandante du Corps féminin, le brigadier-général Suzy Yogev, a révélé que les militaires féminins ont 30% de fractures dues au stress de plus que les hommes. Ceci importe peu pour de nombreuses tâches accomplies dans une armée de plus en plus high tech – ce qui est l'une des raisons pour lesquelles les femmes, aux Etats-Unis comme en Israël, ont été amenées à faire un travail plus difficile dans les Forces armées. Mais pour le combat direct à l'ancienne, la taille et la force importent toujours. Almog remarque qu'il y a des femmes individuelles aussi fortes que des hommes. Mais dans l'ensemble, il y a une différence.



Une armée ambivalente

Pour Sadan, c'est le seul obstacle à une égalité complète dans l'armée. "Je pense que les femmes devraient pouvoir remplir n'importe quelle fonction aussi longtemps qu'elles répondent aux exigences physiologiques." C'est en raison de cette différence que Sadan estime que les femmes ne sont pas adaptées aux unités de forces spéciales. Mais il ajoute que même cette limitation n'est pas absolue.

La plus grande sensibilité des femmes aux fractures peuvent être surmontées par une diète riche en calcium et un entraînement physique adapté, maintient-il. Lorsque les femmes ont été admises dans la police des frontières, elles ont été attentivement surveillées par une équipe de nutritionnistes, de gynécologues, d'orthopédistes et d'épidémiologistes, qui ont étudié l'impact physiologique du changement. Si les FDI veulent déployer des femmes comme commandos, elles doivent investir dans des programmes de recherche de d'entraînement pour améliorer la condition physique des femmes, dit-il, sans diminuer les standards de l'armée. Mais aucun effort de ce type n'a été fait.

Soldats féminins israéliens à l'instruction

On ne peut douter que la forte d'opposition du haredim [les fondamentalistes juifs, NDT] et d'une partie du public religieux a contribué à éloigner les femmes de certaines branches de l'armée. L'année dernière, un plan pour intégrer les femmes dans le corps blindé a été annulé pour cette raison. "Nous sentons l'influence des croyances religieuses traditionnelles, selon lesquelles la place des femmes est au foyer, et non sur la ligne de front", affirme Sadan. 

Mais l'armée elle-même est également ambivalente quant à l'ouverture de ses rangs aux femmes. D'un côté, elle désire augmenter son personnel. D'un autre côté, elle reste une institution intrinsèquement chauvine, déclare Almog. Intégrer des femmes dans des fonctions prestigieuses et difficiles "va à l'encontre de tout l'esprit militaire", souligne-t-elle, "qui est basé sur l'ego masculin. Derrière cette résistance se cache un sentiment que 'nous savons comment le faire – et vous ?' Dans l'aviation, les hommes ont un ego à 2000 mètres d'altitude. Lorsque vous suggérez que des femmes pourraient également faire leur job, leurs egos se dégonflent."


«... Se battre pour permettre à 2 femmes de servir dans l'infanterie ou dans les parachutistes n'a aucun impact. Cela ne change pas la culture de l'armée ou de la société. »


Sadan affirme également que la résistance à l'intégration des femmes dans la police des frontières était principalement due à des "stéréotypes". Mais les femmes ne sont pas exemptes de tout reproche. Almog s'est battue pour ouvrir davantage de fonctions de combat aux femmes parce qu'elle considère le service militaire comme "un tremplin pour l'ascension dans la société israélienne." Malgré des opportunités accrues, elle remarque que "les femmes ne sont pas volontaires en masse pour servir dans des unités de combat." Ce qui condamne également bien des programmes à l'échec.

"Se battre pour permettre à deux femmes de servir dans l'infanterie ou dans les parachutistes n'a aucun impact", dit-elle. "Cela ne change pas la culture de l'armée ou de la société dans son entier. Cela se termine en un artifice de relations publiques, et les femmes qui le font sont perçues comme des excentriques ou des phénomènes. Il n'y a également pas de sens pour une branche de l'armée de changer sa structure et ses programmes afin de satisfaire une ou deux personnes. Vous avez besoin de masses pour faire une différence. Le jour où les femmes représenteront 40% des Forces aériennes, nous aurons vraiment accompli quelque chose."

Sadan croit que le temps est venu de rendre accessibles l'infanterie et les chars à des femmes qualifiées qui pourraient, dans cette perspective, être un atout pour les FDI. Mais Sadan ne pense pas que cela se produira bientôt. "Si nous entrons en guerre contre un pays arabe, je vois pas les FDI amener les femmes combattantes sur la ligne de front. Je n'imagine pas un seul commandant qui ferait cela. Ils ne sont pas prêts. Et les femmes ne le sont pas non plus."



Imiter la masculinité

L'accès des femmes à des fonctions traditionnellement masculines de l'armée suscite des débats idéologiques animés parmi les experts. Mais qu'arrive-t-il aux femmes servant dans les bastions mâles – à quoi ressemble leur expérience ? C'est la question que la doctoresse Orna Sasson-Levy a cherché à examiner dans sa thèse doctorale. Elle a mené des entretiens détaillés avec 12 militaires féminins remplissant des fonctions non-combattantes habituellement confiées aux hommes, dont des instructrices dans l'infanterie et les chars, un enquêtrice de la police militaire et un sous-officier supérieur du renseignement.

Commandante de char israélienne

Elle a trouvé que la plupart des femmes tendent inconsciemment à modifier leur comportement de manière à imiter celui des hommes. Elles ont abaissé leur voix, marché avec un air de parade et utilisé un langage ordurier. "Maman a dit que j'ai commencé à parler de manière plus grossière et plus agressive [durant le service]", a déclaré Tali, l'un des sujets interrogé par Sasson-Levy.

"Je n'ai même pas remarqué quand cela s'est produit. Mais elle dit que je n'étais pas ainsi avant l'armée, que j'étais plus délicate." "Vous marchez avec un fusil et puis votre voix baisse", confie Shiri, un autre sujet interrogé.



«... La plupart des femmes tendent inconsciemment à modifier leur comportement de manière à imiter celui des hommes. »


Les femmes ont également appris à endurer l'humiliation et minimiser le harcèlement sexuel de manière à survivre dans un environnement hostile. Sasson-Levy écrit : "Sivan ne voulait pas laisser son ami parler à son commandant qui chantait des chansons parlant de sa poitrine parce qu'elle ne voulait pas être la femme que l'on vient sauver." "Sivan supposait que si les femmes reproduisent le stéréotype féminin des victimes, elles ne seront pas capables d'être égales dans l'armée", déclare Sasson-Levy.

Les femmes, tout en aspirant à une ascension dans l'armée, ont également adopté les stéréotypes négatifs sur les femmes en général. Shiri, qui rêvait d'être parachutiste, ne croyait pas que les autres femmes étaient en fait capable de se battre. "Je pense qu'elles ne fonctionnent pas bien sous pression. Vous pouvez également le voir lorsqu'elles conduisent sur l'autoroute." La plupart réagissent avec dégoût à tout signe traditionnel de féminité, comme l'usage de maquillage ou de parfum. "Pathétique", a affirmé Shiri, qui a également utilisé une invective pour décrire de telles femmes.

La plupart des femmes ont dit avoir trouvé leur service satisfaisant et gratifiant. Elles ne percevaient pas leur rôle comme étant marginal, note Sasson-Levy. "Au niveau individuel, elles brisent les frontières entre les genres au sein de l'armée." Mais Sasson-Levy conclut qu'à un niveau plus large, l'intégration n'a pas fait grand chose pour changer la culture masculine de l'armée. Elle a montré "comment l'armée peut intégrer les femmes et les fortifier, tout en maintenant en même temps l'inégalité des genres."



Texte original: Leora Eren Frucht, "Women at war ", Jerusalem Post, 10.4.2003    
Traduction et réécriture: Maj EMG Ludovic Monnerat
    






Pour approfondir vos réflexions, les livres suivants sont conseillés

Les femmes
et la Guerre

Shahidas : Les Femmes kamikazes de Palestine

Violences sexuelles : La nouvelle arme de guerre

Quand
j'étais soldate

The Kinder,
Gentler Military







Haut de page

Première page





© 1998-2003 CheckPoint
Reproduction d'extraits avec mention de la provenance et de l'auteur