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Victorieux en hiver

11 décembre 1998 (traduit de l'anglais)

Extraits de la publication "Winning in the Winter", diffusée en 1994 par le Center for Army Lessons Learned


Hiver: observateur d'artillerie avancé du 7th Parachute Regiment Royal Horse Artillery (UK) dans son po obs

Cette publication comporte des techniques et procédures pour soutenir la volonté du soldat et sa capacité à combattre par temps froid. Elle ne contient pas les tactiques de la conduite du combat dans les opérations à basse température. Dans Victorieux en hiver, l'environnement glacial est l'ennemi.

Pour gagner en hiver, les soldats doivent savoir comment vivre, manger, boire et bivouaquer dans cet environnement; comment se protéger eux-mêmes des blessures dues au froid; comment employer sans risque l'équipement d'hiver; et comment prendre soin de leur hygiène personnelle. Telles sont les conditions préalables au succès dans des opérations de combat dans un environnement glacial.


Soutenir l'aptitude au combat des soldats

Etre victorieux en hiver signifie prendre soin de la ressource la plus importante de notre Armée: le soldat. Nous formons des soldats selon une doctrine de combat éprouvée, un entraînement individuel et collectif poussé, une conduite de combat supérieure, une organisation de combat efficace, et avec le matériel et l'équipement "high tech" requis pour combattre et gagner les batailles de notre nation. Toutefois, ces ressources ne sont efficaces que lorsque les soldats ont la volonté et la capacité de les employer face à l'ennemi dans un champ de bataille chaotique. Pour gagner en hiver, nous devons également triompher d'un ennemi supplémentaire: un environnement glacial, extrême et impitoyable. Ceci signifie que nous devons faire échec aux blessures dues au froid comme l'hypothermie et les engelures. Ces blessures, si on les laisse se développer, deviennent handicapantes pour le soldat (et peut-être fatales, dans le cas de l'hypothermie) et menacent l'aptitude de l'Armée de vaincre un ennemi dans des opérations par temps froid.

Les quatre conditions essentielles à la survie dans ces environnements sont les suivantes:

  • Chaleur


  • Nourriture


  • Eau


  • Abri

Maintenir le soldat nourri et à température normale sont les facteurs essentiels pour prévenir les blessures dues au froid et soutenir la valeur de combat de la force combattante. L'abri est particulièrement important, parce qu'il est difficile sans lui de fournir chaleur et nutrition aux soldats dans un environnement glacial.

Le général Omar Bradley, commandant en chef du 12e groupe d'armées durant la seconde guerre mondiale, a écrit en 1951 dans son autobiographie: "Lorsque la pluie est venue en novembre, avec un déferlement de froid hivernal, nos soldats étaient mal préparés à faire campagne en hiver. Pendant notre course vers le Rhin, j'avais délibérément écarté des cargaisons d'habits hivernaux en faveur de munitions et de carburant. Nous nous sommes alors trouvés à court notamment de souliers pour mauvais temps. Nous avions parié et dès lors payions notre mauvaise estimation." Bradley implora Eisenhower de fournir toujours plus de remplacements dans l'infanterie. Les soldats entouraient leurs bottes et leurs pieds de couvertures pour tenter d'éviter des blessures. Les hôpitaux étaient remplis de cas d'engelures et de pieds gercés. Le prix réel fut calculé après la guerre; il a été trouvé que 90% des pertes dues au froid dans les forces combattantes l'étaient dans l'infanterie. La durée moyenne du séjour hospitalier était de 87 jours; la moitié des cas rentrèrent aux Etats-Unis et seuls 2% retournèrent au combat. Durant la guerre, 84'000 soldats furent perdus en raison de blessures dues au froid.


Combattre le froid


Hiver: patrouille Norvège sur blindés Scimitar en entraînement arctique

Régulation physiologique de la température du corps

Le corps régule la température des organes vitaux nécessaires à la survie (cœur, cerveau, poumons, foie, reins) en faisant varier le flux sanguin dans les membres. Si la température de notre corps s'élève, du sang transmet la chaleur aux couches extérieures de l'épiderme; si nous nous refroidissons, moins de sang circule aux extrémités, préservant la chaleur pour les organes vitaux. Lorsque nous nous reposons, seul un petit pourcentage de sang s'écoule directement vers la peau. En cas de stress dû à la chaleur, les vaisseaux sanguins s'ouvrent davantage et l'écoulement sanguin peut s'accroître jusqu'à 100 fois; si le stress est lié au froid, toutefois, le sang est déplacé des extrémités au centre du corps, réduisant la perte de chaleur due à l'environnement. Des vaisseaux sanguins contractés peut réduire le flux sanguin vers la peau de 99%. De cette manière, le corps s'efforce de préserver le fonctionnement des organes vitaux - même au prix du sacrifice des membres.

Les humains vivent principalement sous des climats tropicaux, de sorte nos mécanismes d'évacuation de la chaleur sont très évolués. Nos mécanismes d'isolation sont en revanche moins efficaces. Pour nous adapter structurellement aux environnements froids, nous devrions faire pousser sur notre peau un épais manteau pileux et développer des réserves de graisse. Nous devrions également développer une capacité accrue de convertir les provisions de graisse en production de chaleur, à l'aide d'un métabolisme plus efficace, ainsi que des produits chimiques pouvant agir comme antigel dans nos cellules. En réalité, nous devons prendre des mesures consciencieuses pour maintenir la température corporelle par temps froid, en appliquant des habits, un équipement et un entraînement appropriés.


Production de chaleur

Les trois moyens physiologiques principaux du corps pour produire de la chaleur sont le métabolisme, l'exercice et le tremblement.

  • Métabolisme. Les réactions biochimiques qui nous maintiennent en vie produisent accessoirement de la température. Notre régime métabolique de base est un fourneau interne constant. Toutefois, lors nous sommes exposés au froid, à des conditions hivernales durant de longues périodes, le métabolisme lui-même ne produit pas assez de chaleur pour satisfaire aux besoins de notre corps.


  • Exercice. L'exercice est une importante méthode de production de chaleur. Les muscles, qui constituent plus de 50% de notre poids corporel, produisent l'essentiel de notre chaleur durant leur travail. De brefs et intenses efforts physiques génèrent d'immenses quantités de chaleur. Des niveaux d'exercice modérés peuvent être maintenus durant des périodes relativement plus longues. Il y a toutefois des limitations; la condition physique, la force, l'endurance et le carburant sous forme d'eau et de nourriture sont nécessaires au maintien de l'activité.


  • Tremblement. Le tremblement consiste en des frémissements musculaires aléatoires et inefficaces. Il produit de la chaleur à un taux 5 fois plus élevé que notre métabolisme de base; il constitue notre première défense contre le froid. Le tremblement se produit lorsque les récepteurs de température dans la peau et le cerveau perçoivent une diminution de la température corporelle et déclenchent cette réponse.

De même que le travail et l'exercice, le prix du tremblement est le carburant. Sa durée et son efficacité sont limitées par la quantité d'hydrates de carbone emmagasinée dans les muscles et par la quantité d'eau et d'oxygène disponibles.

Pour trembler, nous devons injecter du sang dans les muscles; du sang chaud circulant près de la surface réduit notre isolation naturelle et accroît la perte de chaleur.

Le tremblement entrave notre capacité à accomplir les tâches nécessaire à la réduction des pertes de chaleur et à l'augmentation de sa production. Il est difficile de refermer son parka, d'enclencher sa cuisinière ou d'actionner des instruments lorsque l'on tremble violemment. Inversement, une activité physique vigoureuse peut supprimer la réponse du tremblement, et amener une personne à se refroidir au-delà du point de tremblement sans pouvoir en ressentir.

 

Perte de chaleur

Les mécanismes par lesquels notre corps perd de la chaleur sont au nombre de cinq. Les principales pertes se produisent à travers la peau.

  • La conduction est le transfert de chaleur dans un contact direct entre un objet relativement chaud et un autre relativement froid. La chaleur se déplace du plus chaud au plus froid. Nous perdons de la chaleur lorsque nous nous couchons dans la neige, sur la glace et sur un sol froid ou trempé (trou de tirailleur) - ou lorsque nous sommes assis ou appuyés sur le plancher ou les parois des intérieurs non chauffés de véhicules blindés, mécanisés ou à roues.


  • La convection est le transfert de chaleur par la circulation ou le mouvement d'un environnement ambiant relativement plus froid (air, eau) autour du corps. L'air ambiant (souffle du vent) ou l'eau, en plus de refroidir directement le corps, nous dépouillent également du "microclimat" d'air chauffé par le corps. La perte de cette couche isolante sur la peau accélère la perte de chaleur.


  • L'évaporation est la perte de chaleur sous forme de vapeur. La chaleur est nécessaire à l'évaporation de la transpiration à la surface de la peau. Les pertes de chaleur dues à l'évaporation comptent pour 20% dans les pertes normales du corps. Lorsque nous sommes surchauffés par l'exercice physique, l'évaporation devient notre principal mécanisme d'évacuation de chaleur; la transpiration compose les deux tiers de cette perte, le tiers restant étant perdu par la respiration.


  • La respiration refroidit également le corps. Lorsqu'un soldat respire un air froid et sec, celui-ci se réchauffe et s'humidifie dans les poumons; lors de son exhalation, jusqu'à 25% de la chaleur corporelle peut être perdue. Placer une écharpe de laine ou un masque sur la bouche et le nez échauffe l'air inspiré et aide à conserve le corps à bonne température.


  • La radiation est l'émission d'énergie calorifère sous forme de particules ou d'ondes. L'énergie est émise par un corps, transmise par un moyen intermédiaire et absorbée par un autre corps. Les infrarouges, ou radiations calorifères, sont transférées d'un objet relativement chaud à un autre relativement froid. En hiver, nous perdons de la chaleur à l'environnement par radiation. Nous pouvons recevoir un apport de radiations calorifères par des feux, par le soleil, ou par la réflexion sur la neige, l'eau ou de la pierre claire.

Lorsqu'elle est exposée à l'environnement, la peau sert de radiateur. Au contraire du reste du corps, les vaisseaux sanguins de la tête ne se contractent ni ne réduisent le flux sanguin vers le cuir chevelu. La tête est par conséquent un excellent radiateur de chaleur et élimine de 35% à 50% de notre production de chaleur totale. Dans les opérations par temps froid, une isolation sèche - spécialement sur la tête - est essentielle pour minimiser les pertes de chaleur.


Hiver: des moyens de transport appropriés sont parfois indispensables, tel ce Hägglunds BV 206 britannique ici en Norvège

Effets psychologiques du froid sur soldats et opérations

Le froid a un effet profondément engourdissant sur le corps humain. Les tâches essentielles prennent plus de temps pour être accomplies et exigent davantage d'efforts que sous des climats tempérés. Dans le froid extrême, un soldat peut facilement devenir engourdi et indifférent aux tâches non essentielles. L'expérience montre qu'à des températures inférieures à -23°C, tous les problèmes et exigences autres que la lutte individuelle pour la survie perdent logiquement leur importance.

Lorsque la température tombe en-dessous de -31°C, le problème de la survie devient encore plus important. Les soldats tendent à se replier sur eux-mêmes et adopter une existence de type "cocon", enroulés dans des couches successives d'habits ou recroquevillés dans la chaleur d'un sac de couchage. Ces symptômes personnels se reflètent également dans le comportement de groupe. La tente devient un refuge; les soldats deviennent hésitants à quitter son confort relatif.

Pour rester fonctionnel, le corps doit être protégé des effets du froid. Les soldats doivent rester propres et les commandants doivent accentuer l'importance d'une bonne hygiène. Le corps doit également rester sec et suffisamment chaud pour que les processus corporels normaux s'accomplissent normalement. Les soldats doivent avoir des quantités adéquates de nourriture et d'eau pour alimenter la production de chaleur et prévenir la déshydratation; ils ont également besoin de périodes de repos régulières. Si ces ressources ne sont pas disponibles, les soldats deviennent psychologiquement vaincus par leur premier ennemi, le froid. En fin de compte, ils sont aussi physiologiquement vaincus - les pertes par blessures dues au froid. Et si cela se répand, la mission est mise en péril.

L'approche requise pour être victorieux en hiver consiste à garder les soldats en bonne santé et concentrés sur leur mission. Il faut se souvenir de quatre règles de base:

  • Garder les soldats en forme. L'habillement par temps froid est lourd et ajoute un fardeau supplémentaire à l'équipement normal. L'équipement supplémentaire, conjugué à la difficulté de marcher dans la neige, amène les soldats à dépenser davantage d'énergie. L'importance de maintenir un haut niveau de condition physique ne saurait être assez soulignée.


  • Manger pour rester d'attaque. Une nourriture chaude régulière et satisfaisante est essentielle au maintien des performances. Même si les soldats n'ont pas faim, ils doivent manger; sinon, ils perdront leur condition physique, et vont également abaisser leur seuil de résistance au stress dû au froid - parce que leurs corps n'auront pas suffisamment de carburant pour soutenir la production de chaleur et empêcher une diminution de la température des éléments vitaux.


  • Boire beaucoup d'eau. Normalement, sous des climats froid, les soldats boivent seulement lorsqu'ils ont soif. Ce qui ne leur donne pas l'eau requise pour éviter la déshydratation. Boire beaucoup d'eau évite la déshydratation et la fatigue qui vient avec. L'irritabilité est souvent un signe précurseur de déshydratation. Les soldats ne devraient pas manger de la neige comme substitut à l'eau; l'humidité de la neige est relativement basse, et en manger abaisse la température du corps. Il y a également un danger de maladie en raison des bactéries. Toutefois, la neige fondue peut être consommée après un traitement les tablettes de purification d'eau.


  • Maintenir une attitude positive. Dans les opérations par temps froid, les soldats affronteront beaucoup de nouveaux défis - mais aucun qui ne peut être surmonté. Le commandement sera reflété par l'attitude et les performances des soldats. Les tâches peuvent prendre plus de temps, mais ne deviennent pas impossibles. Les chefs doivent observer les signes précurseurs de stress dû au froid comme la fatigue, la léthargie, l'apathie, l'irritabilité, le repli sur soi, la perte de dextérité ou de capacité de prise de décision, la diminution de coopération dans le groupe, la désorientation ou les discours négatifs.


La conduite dans les opérations par temps froid


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Le processus amenant les soldats à être des combattants par temps froid requiert une conduite positive. Les chefs doivent comprendre la menace environnementale et inclure des moyens pour la défaire, dans leur planification opérationnelle ou les procédures tactiques de leur secteur d'opérations. Initialement, l'environnement froid peut être alarmant, et même effrayant, pour des soldats non habitués à opérer dans des conditions hivernales, spécialement lorsqu'ils sont déployés dans des régions étrangères et éloignées. Certains soldats vont eux-mêmes se trouver confrontés avec des défis qu'ils n'ont pas encore rencontrés. Le froid devient pour le soldat un rappel constant de sa vulnérabilité aux environnements extrêmes et de la probabilité d'être une victime en cas d'erreur. A mesure que les soldats acquièrent de l'expérience, ils développent leur confiance en eux, en leur habillement, en leur équipement, et apprennent qu'ils peuvent se battre et gagner en hiver en faisant échec au froid comme à l'ennemi.

Une conduite agressive et joyeuse est essentielle, pour aider les soldats à surmonter les défis de l'environnement froid. Pour vaincre l'ennemi, les soldats doivent en premier triompher du froid en apprenant comment vivre et survivre aux éléments, afin qu'ils puissent se concentrer sur l'ennemi. Les chefs doivent conserver une attitude positive envers la mission, leurs soldats et l'équipement qu'ils doivent transporter.

Le froid intense affecte l'esprit comme le corps. Les tâches essentielles prennent plus de temps à être accomplies et exigent davantage d'efforts que sous des climats tempérés. Ceci devrait être considéré lorsque l'on planifie des opérations et donne des ordres - même lors de tâches de routine comme la maintenance des véhicules et la construction d'un campement. Il n'existe aucune formule simple pour calculer le temps supplémentaire requis; celui-ci varie selon les conditions, le niveau d'entraînement et le degré d'acclimatation de la troupe. Ceci ne devrait toutefois pas constituer une excuse pour prendre des "surprécautions": une troupe prête trop tôt ou laissée en plan à l'air libre après avoir démonté le camp souffre physiquement. Leur moral va décroître - peut-être lorsqu'il devrait atteindre un haut degré.

 

Conseils pour les chefs

Les chefs doivent être conscients des symptômes qui caractérisent une unité ayant des difficultés à supporter un environnement froid. Les conseils suivants aideront à combattre les effets du froid lorsqu'il commence à prendre pour proie l'esprit des soldats.

  • Si les soldats trouvent difficile de se souvenir des choses qui leur ont été enseignées, faites preuve de patience; répétez les ordres et les drills. Faites-les réfléchir à travers les défis de l'environnement et de la mission; encouragez-les à poser des questions. Gardez leurs esprits actifs.


  • Soyez vigilants face aux soldats tendant à se retirer du groupe; gardez-les impliqués. Les soldats qui se replient sur eux doivent être engagés par paires, selon leurs amitiés, avec des soldats bien acclimatés à l'environnement froid. Rappelez-leur que chacun est dans la même situation, y compris l'ennemi.


  • Si des soldats deviennent déprimés, mal lunés ou ne veulent pas parler, encouragez-les à causer l'un avec l'autre. Circulez parmi les hommes dans leur secteur d'engagement. Faites-les parler et interagir.


  • Si des soldats deviennent irritables et se tapent l'un l'autre sur les nerfs, gardez à l'esprit qu'il est probable que ceci se produise. Conservez votre sens de l'humour et montrez de la patience. Variez leurs missions.


  • Soyez conscient que des soldats peuvent tendre à esquiver certaines tâches pour rester au chaud. Rappelez-leur que leur job est de combattre - qu'armes et équipement doivent rester aptes à l'engagement. Durant l'entraînement d'hiver, ne laissez pas l'entraînement devenir du camping; c'est un piège commun.


  • N'acceptez pas que le froid soit une excuse pour ne pas accomplir des ordres ou des tâches de routine. Il peut être une raison pour prendre plus de temps, mais pas pour laisser les choses en plan. Souvenez-vous que, bien que le froid puisse rendre des tâches plus difficiles à accomplir, il ne les rend pas impossibles. Avec la connaissance, l'équipement et un entraînement adéquat, chefs et soldats peuvent vaincre le froid et avoir du succès au combat.


  • Planifiez de fréquentes rotations de soldats dans des tentes ou des zones chauffées pour apporter un soulagement au froid.


  • Fournissez des liquides chauds (sans caféine) à intervalles fréquents, spécialement en effectuant de telles rotations.


  • Planifiez et fournissez du matériel isolant supplémentaire lorsqu'il est disponible.

Traduction: Lt Ludovic Monnerat






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